Journée mondiale de la culture africaine : Robert Dussey rêve de l’africanophonie
La 4ème édition de la journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante a été célébrée le 24 janvier. Prof. Robert Dussey met en avant l’africanophonie.
Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur a saisi l’occasion de cette journée pour souligner l’importance des cultures africaines.
« Les cultures africaines se manifestent aujourd’hui partout dans le monde car elles sont portées non seulement par les habitants du continent mais également par les diasporas africaines, qu’elles soient anciennes ou actuelles.
La diaspora ancienne est celle qui, au gré de l’histoire, a été contrainte à s’établir hors de l’Afrique et y a laissé une descendance importante et dynamique qui aspire aujourd’hui à nouer des liens plus étroits avec le continent africain. Du Brésil à Haïti, de la Jamaïque aux Antilles, la culture africaine s’exprime dans sa diversité », écrit-il.
Robert Dussey prône également l’africanophonie. Il insiste sur le fait que cela ne signifie pas un rejet des langues héritées du colonialisme, mais une promotion des langues locales, mise en valeur aujourd’hui par l’ONU à travers la décennie internationale des langues autochtones (2022-2032).
Le ministre togolais informe également que le Togo a œuvré pour que les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine déclarent la décennie 2021-2031, décennie des racines et des diasporas africaines.
L’objectif est donc d’associer étroitement la diaspora africaine et les peuples d’ascendance africaine à l’édification d’une Afrique nouvelle, digne et prospère.
Le Togo organisera l’année prochaine le 9ème Congrès panafricain sur le thème : « renouveau du panafricanisme et place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ». Cette occasion permettra à tous les Africains de réfléchir sur comment inventer une nouvelle vision et une forme d’association humaine qui puissent permettre à l’Afrique d’être autonome.